Occlusion veineuse rétinienne

L’occlusion veineuse rétinienne est une atteinte oculaire qui touche principalement les personnes âgées de plus de 60 ans. Ce trouble, souvent lié à des problèmes vasculaires, peut se manifester par une baisse brutale de la vision, nécessitant une prise en charge rapide pour limiter les séquelles. Il existe deux formes principales : l’occlusion de la veine centrale, qui affecte l’ensemble de la rétine, et l’occlusion d’une branche veineuse, aux conséquences plus localisées. Un diagnostic précis, combiné à un suivi médical adapté, permet d’optimiser la prise en charge et de préserver la fonction visuelle.

Qu’est-ce qu’un blocage veineux rétinien ?

Lorsque le sang ne circule plus correctement dans les veines rétiniennes, une accumulation se produit, entraînant un gonflement et des saignements internes. Ce phénomène, appelé occlusion veineuse rétinienne, peut toucher soit la veine centrale de la rétine (OVCR), soit une branche veineuse rétinienne (OBVR). Son impact sur la vision dépend de l’ampleur et de la localisation de l’obstruction : certaines formes restent discrètes, tandis que d’autres provoquent une perte visuelle plus marquée.

Des facteurs de risque bien identifiés

Plusieurs conditions augmentent la probabilité de développer une occlusion veineuse rétinienne. Les maladies cardio-vasculaires telles que l’hypertension et l’hypercholestérolémie perturbent la circulation sanguine. Le diabète, le glaucome à angle ouvert et le tabagisme fragilisent aussi les vaisseaux sanguins, favorisant cette pathologie. Plus rarement, des maladies hématologiques entraînant une hyperviscosité sanguine peuvent en être la cause. Le risque est particulièrement élevé chez les personnes de plus de 55 ans, surtout en présence de plusieurs de ces facteurs.

Quels facteurs peuvent provoquer une occlusion veineuse rétinienne ?

Lorsque le sang circule mal, les veines rétiniennes peuvent s’obstruer. L’athérosclérose, favorisée par un excès de cholestérol ou le tabagisme, provoque des dépôts graisseux qui entravent les vaisseaux. L’artériosclérose, fréquente chez les hypertendus et diabétiques, rigidifie les parois veineuses et complique l’écoulement du sang. Certains médicaments, comme les contraceptifs oraux, ainsi que des troubles sanguins augmentant la viscosité, peuvent aussi favoriser ce phénomène.

Quels sont les signes d’une occlusion veineuse de la rétine ?

Une occlusion veineuse rétinienne se manifeste principalement par une baisse brutale et marquée de la vision. Cette perte de netteté peut être accompagnée d’une sensation de voile ou de zones d’ombre dans le champ visuel. Certains patients signalent également l’apparition soudaine d’une vision floue ou brouillée. Contrairement à d’autres affections ophtalmologiques, cette pathologie ne provoque généralement ni douleur ni rougeur oculaire. La gravité des troubles dépend de la localisation et de l’ampleur de l’occlusion, influençant ainsi l’impact sur la capacité visuelle.

Quels tests permettent de diagnostiquer une occlusion veineuse rétinienne ?

L’identification d’une occlusion veineuse rétinienne repose sur un ensemble d’examens ophtalmologiques permettant de confirmer le diagnostic et de guider la prise en charge.

  • L’analyse du champ visuel permet d’évaluer l’étendue des altérations, en particulier la perte de vision périphérique.
  • L’angiographie à la fluorescéine met en évidence les zones de blocage ainsi que d’éventuelles fuites vasculaires.
  • La tomographie par cohérence optique (OCT) offre une visualisation détaillée des structures rétiniennes, notamment l’épaisseur de la macula et la présence d’un œdème.
  • L’examen du fond d’œil permet de détecter des anomalies caractéristiques telles que des hémorragies rétiniennes, un œdème ou une dilatation des veines.

Grâce à ces investigations, le spécialiste peut établir un diagnostic précis, évaluer la gravité de l’atteinte et proposer une prise en charge adaptée.

Quelles options thérapeutiques existent pour traiter une occlusion veineuse rétinienne ?

Face à une occlusion veineuse rétinienne, le principal enjeu thérapeutique est de contrôler l’œdème maculaire et de prévenir les complications associées. Les injections intraoculaires d’anti-VEGF ou de corticoïdes sont les solutions les plus courantes pour limiter le gonflement rétinien et stabiliser la vision. Toutefois, lorsque des vaisseaux anormaux prolifèrent, un traitement au laser par photocoagulation devient nécessaire pour réduire le risque d’hémorragies et éviter la progression de la pathologie. 

Parallèlement, une prise en charge des facteurs de risque sous-jacents, notamment le diabète et l’hypertension, est indispensable pour prévenir les récidives et optimiser l’efficacité des traitements. En cas de complications sévères, une chirurgie par vitrectomie peut être envisagée pour restaurer la structure rétinienne en éliminant les tissus endommagés. Adapté à chaque patient, ce protocole permet de maximiser les chances de récupération visuelle.

Un diagnostic précoce pour une meilleure récupération

Réagir rapidement face à un problème ophtalmologique est essentiel pour maximiser les chances de récupération et limiter les éventuelles séquelles visuelles. Grâce à des équipements de pointe, les spécialistes du Pôle Ophtalmologique Maurepas sont en mesure d’identifier et de traiter efficacement cette pathologie, offrant ainsi aux patients une prise en charge optimale.