L’hydratation et la protection de l’œil reposent sur un mécanisme bien rodé : le système lacrymal. Grâce aux mouvements naturels des paupières, les larmes sont réparties sur la surface oculaire, formant une barrière protectrice contre les agressions extérieures. Ce processus débute avec la glande lacrymale, logée dans la partie supéro-externe de l’orbite, qui produit la composante aqueuse du film lacrymal. Ce réseau sophistiqué permet d’assurer une lubrification optimale et un drainage efficace des sécrétions.
Un drainage précis et structuré
Le processus de drainage débute au niveau des points lacrymaux, petites ouvertures situées sur le bord interne des paupières. De là, les canalicules dirigent les larmes vers le canal d’union, qui les achemine jusqu’au sac lacrymal, logé dans l’angle interne de l’œil.
Une élimination contrôlée par le canal naso-lacrymal
Enfin, les larmes poursuivent leur trajet en empruntant le canal naso-lacrymal, qui longe l’os nasal pour atteindre la fosse nasale. À son extrémité, la valve de Hasner agit comme un mécanisme de protection, empêchant tout reflux des sécrétions vers l’œil.