Chirurgie réfractive

Publié le 16 avril

LASIK ou PKR ?

Corriger durablement des troubles de la vision tels que la myopie, l’astigmatisme, l’hypermétropie ou la presbytie est désormais possible grâce aux avancées majeures en chirurgie réfractive. Parmi les techniques disponibles, le LASIK et la PKR se distinguent par leurs approches : le LASIK offre une récupération rapide en créant un volet cornéen, tandis que la PKR, sans découpe de capot, est adaptée aux cornées plus fines .

Les experts du Pôle Ophtalmologique de Maurepas vous accompagnent pour déterminer la méthode la plus appropriée à votre profil, en tenant compte de vos besoins spécifiques et de votre mode de vie.

Sommaire
LASIK

Définition du LASIK

Le LASIK (Laser-Assisted In Situ Keratomileusis) est une procédure chirurgicale visant à corriger des troubles de la vision tels que la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme. La technique consiste à créer un fin volet cornéen, soit à l’aide d’un microkératome mécanique, soit grâce à un laser femtoseconde. Une fois ce volet soulevé, le chirurgien utilise un laser excimer pour remodeler la cornée en fonction du défaut visuel à corriger. Le volet est ensuite repositionné, ce qui favorise une cicatrisation rapide.

Cette méthode est appréciée pour sa rapidité d’exécution et la récupération visuelle rapide qu’elle permet, la plupart des patients constatant une amélioration de leur vision dès le lendemain de l’intervention. Néanmoins, le LASIK comporte certaines limites, notamment une sécheresse oculaire temporaire et, dans certains cas, des troubles visuels nocturnes comme la perception de halos lumineux.

La création du volet cornéen représente également un facteur de risque spécifique, notamment en cas de traumatisme oculaire ultérieur.

Définition du PKR

La PKR (PhotoKératectomie Réfractive) est une méthode chirurgicale qui corrige les troubles de la vision en remodelant la surface de la cornée. L’intervention débute par le retrait de l’épithélium cornéen, suivi de l’application d’un laser excimer pour sculpter la cornée selon le défaut visuel à corriger. Une lentille de contact thérapeutique est ensuite placée pour faciliter la cicatrisation.

Cette technique est particulièrement recommandée pour les patients ayant une cornée trop fine pour le LASIK ou pour ceux dont les activités exposent à des risques de traumatismes oculaires. La PKR offre une alternative sûre, sans création de volet cornéen, réduisant ainsi certains risques post-opératoires.

La période de récupération est généralement plus longue que celle du LASIK, avec une amélioration progressive de la vision sur plusieurs jours. Les patients peuvent éprouver une gêne oculaire, une sensibilité à la lumière et des douleurs modérées durant les premiers jours suivant l’intervention.

Malgré cela, la PKR reste une option efficace pour corriger des troubles visuels tels que la myopie, l’astigmatisme et l’hypermétropie.

Comment choisir entre LASIK et PKR ?

Le choix entre LASIK et PKR repose principalement sur le profil individuel du patient. Pour ceux qui souhaitent une récupération visuelle rapide et disposent d’une cornée suffisamment épaisse, le LASIK est généralement recommandé. Il offre un confort post-opératoire supérieur et permet une reprise rapide des activités quotidiennes.

En revanche, la PKR est souvent proposée aux patients ayant une cornée plus fine, pratiquant des activités à risque de traumatismes oculaires ou présentant un risque accru de sécheresse oculaire. Bien que la récupération soit plus lente, la PKR demeure une alternative sûre et efficace.

Dans tous les cas, un bilan ophtalmologique complet est essentiel pour évaluer l’épaisseur et la courbure de la cornée, analyser le film lacrymal et discuter des attentes du patient. Ce bilan permettra de déterminer la technique la plus appropriée pour chaque individu.

Les risques et complications possibles

Bien qu’ils soient rares, certains effets secondaires peuvent apparaître après une intervention de chirurgie réfractive, même lorsqu’elle est pratiquée par un spécialiste expérimenté. Une surveillance régulière est donc indispensable pour détecter rapidement toute anomalie et ajuster le traitement si nécessaire.

Parmi les désagréments fréquemment rencontrés, on note une sécheresse oculaire temporaire, une sensibilité à la lumière ou l’apparition de halos nocturnes.

Chaque technique comporte aussi ses spécificités : la PKR peut entraîner une douleur oculaire modérée les premiers jours, ainsi qu’un risque accru de haze cornéen si les consignes post-opératoires, notamment la protection UV, ne sont pas strictement respectées.

Le LASIK, de son côté, expose à des complications rares mais possibles liées au volet cornéen, même si les technologies actuelles ont considérablement réduit ces risques.

En conclusion

Le LASIK et la PKR sont deux méthodes éprouvées de chirurgie réfractive au laser, visant à corriger des troubles visuels tels que la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme.

Le LASIK implique la création d’un volet cornéen, permettant une récupération visuelle rapide et un confort post-opératoire notable. La PKR, quant à elle, ne nécessite pas de volet, ce qui la rend particulièrement adaptée aux cornées fines ou aux patients exposés à des risques de traumatismes oculaires.

Le choix entre ces deux techniques dépend de divers facteurs, notamment l’épaisseur de la cornée, le mode de vie et les attentes du patient. Un bilan ophtalmologique complet est essentiel pour orienter cette décision.